Principes éditoriaux du Journal de rue de l’Estrie
Les principes éditoriaux du Journal de rue de l’Estrie (JDR) présentent un ensemble de lignes directrices à l’attention des collaborateurs et collaboratrices du JDR. Ce document est fourni à titre informatif seulement et il est appelé à être enrichi ou modifié au fil du temps. Les collaborateurs et collaboratrices qui en ressentent le besoin peuvent solliciter l’aide de l’équipe de production pour se conformer aux principes énoncés dans ce document ou pour obtenir des précisions à leur sujet.
- Normes et pratiques générales — Les normes et pratiques générales du JDR s’inspirent, sous toutes réserves, de celles de Radio-Canada, librement mises à la disposition du public sur le site de la société d’État. Le contenu informatif publié dans le JDR cherchera donc à répondre raisonnablement aux impératifs d’exactitude, d’équité, d’équilibre, d’impartialité et d’intégrité.
- Acceptation ou rejet de contenu — Le comité de production du JDR a l’autorité d’accepter ou de rejeter un article. Il s’engage à faire preuve de bonne foi et de communiquer ouvertement avec ses collaborateurs et collaboratrices, mais il n’est pas tenu de faire la preuve de la validité de ses décisions.
- Absence de prosélytisme — Les collaborateurs et collaboratrices du JDR doivent s’abstenir de tout prosélytisme. Ils peuvent traiter de sujets politiques ou spirituels, mais ils ne peuvent ni verser dans la partisanerie politique ni faire la promotion implicite ou explicite d’une religion.
- Respect du droit d’auteur — Les collaborateurs et collaboratrices du JDR doivent s’assurer de respecter les droits d’auteur, tant en ce qui a trait aux textes qu’ils soumettent qu’aux illustrations qu’ils proposent. Ils doivent systématiquement préciser la source de leurs images, pour permettre à l’équipe du JDR de faire les vérifications qui s’imposent avant publication.
- Originalité du contenu — Les collaborateurs et collaboratrices du JDR doivent fournir du contenu inédit. Ils peuvent exceptionnellement, avec l’autorisation expresse du JDR, reprendre du contenu libre de droits qu’ils ont eux-mêmes publié ailleurs.
- Langage mesuré — Les collaborateurs et collaboratrices du JDR doivent recourir à un langage respectueux. L’emploi d’éléments lexicaux plus controversables (très familiers, vulgaires, anglicismes, etc.) n’est pas totalement exclu, mais il doit servir des fins manifestes (clarté du propos, effet stylistique évident, etc.).
- Efficacité textuelle — Les collaborateurs et collaboratrices du JDR doivent dépouiller leurs textes de tous les détails susceptibles d’être jugés superfétatoires par le lectorat; de même, ils doivent éviter toute redondance.
- Validité des faits — Les collaborateurs et collaboratrices du JDR doivent vérifier la validité des faits qu’ils rapportent.
- Ouverture à la révision — Les collaborateurs et collaboratrices du JDR doivent accepter que leurs textes fassent l’objet d’une révision pouvant s’appliquer aussi bien à la formulation de leur propos qu’au contenu lui-même.
- Taille maximale des textes — Les collaborateurs et collaboratrices du JDR doivent s’assurer de ne pas dépasser le nombre maximal de mots prescrit, habituellement fixé à 450 mots; des contraintes d’espace, un désir d’efficacité communicationnelle et des enjeux d’équité justifient notamment ce choix. Des articles de 1000 mots sont exceptionnellement publiés, mais ils sont habituellement réservés aux rédacteurs et rédactrices professionnels auxquels la rédaction a commandé des textes.
- Contenu objectif — Les textes objectifs, qui cherchent à répondre aux questions journalistiques traditionnelles (Qui? Quoi? Quand? Où? Comment?), sont préférés aux textes d’opinion et aux témoignages.
- Normes orthographiques — Le JDR privilégie l'usage de l'orthographe rectifiée, mais il accepte et publie aussi les textes en orthographe traditionnelle.
- Rédaction inclusive — Les graphies tronquées ou hybrides (p. ex. lecteur.trice.s) sont remplacées par des doublons (p. ex. lecteurs et lectrices) ou par des équivalents épicènes (p. ex. lectorat) autant que possible. Le masculin grammatical est toléré à titre générique dans les énoncés où les autres procédés courants alourdiraient trop les phrases (notamment dans les énumérations). Les néologismes épicènes sont acceptés (notamment le pronom iel, utilisé pour les personnes non binaires). La rédaction épicène est privilégiée autant que possible. L’utilisation du point médian est exclusivement admise dans les passages qui réfèrent à des personnes non binaires (p. ex. attiré·e).
- Personnes grammaticales — Les textes sont habituellement rédigés à la troisième personne (avec les pronoms il, elle, iel, ils, elles, iels et on). Seuls les éditoriaux et les chroniques peuvent employer, avec parcimonie, la 1re personne (avec les pronoms je et nous) et la 2e personne du pluriel (avec le pronom vous). Seuls les textes qui s’adressent à des enfants ou des adolescents et adolescentes peuvent exceptionnellement recourir à la 2e personne du singulier (avec le pronom tu). Les témoignages peuvent sans retenue utiliser les pronoms de la 1re personne.
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