Soutenir le Journal de rue : dans l’ADN de NGC

1 février 2022 | Par Karine Therrien | Partenaires d'affaires, vol. 20, no 1

Depuis maintenant 20 ans, le Journal de rue de l’Estrie trouve l’appui de nombreux partenaires sans lesquels il aurait peine à survivre. Qu’ils soient issus d’organismes, d’entreprises, d’entités paragouvernementales ou de la communauté, ils ont tous un point en commun : croire en notre mission de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Mais quels motifs fondamentaux justifient leur appui au Journal de rue? Afin d’obtenir une partie de la réponse, j’ai interrogé Manon Pruneau, employée de NGC Aérospatiale. Cette entreprise, comme bien d’autres collaborateurs, mérite d’être citée à titre d’exemple. Et puis, le domaine de l’aérospatiale n’est-il pas empreint de mystères?  

La naissance d’une collaboration 

NGC soutient le Journal de rue pour une deuxième année consécutive. Cette alliance a vu le jour en réponse à une campagne de commandite lancée par le Journal pour se relever des impacts de la pandémie. 

Le Journal correspondait à leur politique de soutien, certes, mais il y avait bien plus selon Mme Pruneau : « Nos employés se considèrent choyés. Tous sont bien entourés et ont eu la chance de s’épanouir en trouvant une place en société. » Ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde. « Nous sommes conscients que pour diverses raisons, précise-t-elle, qu’il s’agisse de l’éruption de tragédies au cours d’une vie ou simplement de mauvais choix, certains individus se retrouvent dans le besoin. Ainsi, le fait d’aider les gens à se trouver une place à la hauteur de leurs capacités mérite d’être soutenu, car ils ont choisi de faire un premier pas pour se remettre en action et gagner leur vie dignement. L’encadrement offert à la clientèle du Journal a été sans contredit le véritable moteur de notre choix. » 

Petits gestes, grandes réussites 

Lorsque j’ai présenté notre rapport annuel à Mme Pruneau, elle a été à même de constater que le Journal de rue faisait beaucoup de chemin en une seule année pour desservir sa clientèle et se réseauter en vue de poursuivre sa mission. « J’ai été surprise d’apprendre tout ce qui avait été développé en si peu de temps, renchérit-elle. L’élargissement des services du Journal à travers la grande région estrienne et la mise sur pied d’ateliers d’écriture pour la clientèle défavorisée m’ont réjouie. » 

Selon l’opinion de Mme Pruneau, la clé pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion n’appartient pas aux gouvernements, mais à l’ensemble de la collectivité. Le domaine corporatif doit faire sa part en appuyant les organismes qui vont au front, mais chacun de nous doit prendre conscience de la pauvreté et accepter les différences d’autrui. « On doit cesser de nier que ces gens n’ont pas le droit d’être différents et se faire à l’idée qu’ils seront toujours là, soutient-elle. Leur normalité est ce qu’ils sont. Notre compassion et notre bienveillance doivent être remises au goût du jour pour combattre les préjugés et passer en mode solution. » 

Des valeurs communes, une confiance accrue 

Guidée par des valeurs bien ancrées dans son ADN, comme le dit si bien Mme Pruneau, NGC promeut entre autres la responsabilité sociétale, le respect, l’équité et l’intégrité. Ces aspects guident chacune des décisions de l’équipe au quotidien, dont celle de soutenir le Journal de rue et d’autres organismes régionaux. 

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