La chasse aux fautes
Trouvez les 15 erreurs dans ce texte!
Jasette de corde à linge. Dix familles Grenier ou Denault habites le bloc de Jos Grenier sur la 8e Avenue. Aux aurores, les hommes sont partis travailler à shop leurs boîtes à lunch sous le bras. Dans la cuisine, les femmes ont déjà partie une brassée de blanc, réveillé la marmaille, rapaillé les devoirs a signer, décrotté un nez, passé des draps au tordeur. Sur la galerie, dans les corridors, dans les escaliers, partout des coussins des cousines. Ça file vers l’école. Ça rit, ça se courre après, ça tire des tresses ou des bretelles, ça se donne des becs à pincette, des tapes sur les fesses: ça respire le bonheur. À huit heures apparaissent en même temps trois mamans en tablier, trois gros paniers de lavage, trois bouches fermée sur une épingle à linge. Une odeur d’eau de javelle monte dans l’air frais. Les cordes se remplisent dans le silence: des draps rapiécés, des bobettes et des chaussettes usées, les robes et les pantalongs de la marmaille. Sur les cordes à linge qui s’entre-croisent, on peut lire la vie qui bas. Le silence finit par ce rompre. C’est toujours Simone qui part le bal. Penchés au-dessus de la rampe, elle annonce d’une voix rieuse que sa plus vieille va ce marier en juin. Quelles sont toutes invitées aux noces ... Oui oui, avec les petits. On va fêter ça icitte dans la cour; pis des sandwichs et de la coleslaw, y va en avoir pour tous le monde. Elle ne jacasse pas longtemps, une autre brassée l’attend. Simonne n’est pas sitôt rentrée que les mauvaises langues se fond aller. – Ça s’est décidé don’ ben vite, la Suzanne se marie-tu obligée coudon ?
Jasette de corde à linge. Dix familles Grenier ou Denault habites le bloc de Jos Grenier sur la 8e Avenue. Aux aurores, les hommes sont partis travailler à shop leurs boîtes à lunch sous le bras. Dans la cuisine, les femmes ont déjà partie une brassée de blanc, réveillé la marmaille, rapaillé les devoirs a signer, décrotté un nez, passé des draps au tordeur. Sur la galerie, dans les corridors, dans les escaliers, partout des coussins des cousines. Ça file vers l’école. Ça rit, ça se courre après, ça tire des tresses ou des bretelles, ça se donne des becs à pincette, des tapes sur les fesses: ça respire le bonheur. À huit heures apparaissent en même temps trois mamans en tablier, trois gros paniers de lavage, trois bouches fermée sur une épingle à linge. Une odeur d’eau de javelle monte dans l’air frais. Les cordes se remplisent dans le silence: des draps rapiécés, des bobettes et des chaussettes usées, les robes et les pantalongs de la marmaille. Sur les cordes à linge qui s’entre-croisent, on peut lire la vie qui bas. Le silence finit par ce rompre. C’est toujours Simone qui part le bal. Penchés au-dessus de la rampe, elle annonce d’une voix rieuse que sa plus vieille va ce marier en juin. Quelles sont toutes invitées aux noces ... Oui oui, avec les petits. On va fêter ça icitte dans la cour; pis des sandwichs et de la coleslaw, y va en avoir pour tous le monde. Elle ne jacasse pas longtemps, une autre brassée l’attend. Simonne n’est pas sitôt rentrée que les mauvaises langues se fond aller. – Ça s’est décidé don’ ben vite, la Suzanne se marie-tu obligée coudon ?
habitent, parti, cousins, court, fermées, Javel, remplissent, pantalons, s’entrecroisent, bat, penchée, se, qu’elles, tout, font.
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