À l’ombre de la misère
Au pays imaginaire de la misère les oiseaux ont le vertige, tandis que,
Les gens ont l’âme ruinée par les désirs tristes.
Esseulé par l’indifférence et le jugement, déporté vers les enclos à somnolence devant ainsi des prémourants.
Dévasté par la torpeur et l’ennui, paralysé à ne plus pouvoir apprécier la magnificence de la vie.
Désemparé par la ladrerie des décideurs de misère à la conscience chaotique qui pérorèrent sur les naufragés du quotidien.
Malaise sociétal de vivre que pour les plaisirs thuriféraires du narcissisme ou imaginaire collectif.
Les enfants quant à eux, ils imaginent la misère comme une sorte de désert où l’eau n’a pas lieu d’être.
Ils croient que procrastiner devant un jeu de réalité virtuelle devient une astuce pour se protéger de leur imaginaire.
Ils rêvent qu’ils vont réussir à éliminer le désespoir par un advenir de bonheur.
Puis il y a ceux qui savent que le Bonhomme Sept Heures peut être un pédophile.
Le mystère de la misère est impénétrable au bonheur.
Depuis les temps immémoriaux, les animaux nous connaissent et ils ont un malaise avec notre misère.
