La fée clochette et l’ivresse
La main en transe me posant la question
Suis-je un rescapé du labyrinthe du temps perdu
Aliéné par ma routine du petit bonheur.
Je me suis empêtré dans l’ivresse sans y réfléchir
Aveuglé par une soif de la vie sans but
Un quotidien répétitif d’un éternel début.
L’espace d’une vie à rechercher le reflet du temps
En croyant que l’instant présent n’est simple souvenir
Une conscience délavée par le désir de l’ivresse.
Mes humeurs ont fait de moi un exilé de la race humaine
Dévasté par mes comportements qui m’ont isolé dans une réalité Altérée
Un quotidien répétitif d’une éternelle perception.
Lorsque je regarde mon horizon ce que je vois
Ce sont des précipices où le temps n’existe pas
Cela use ma conscience à ne pas vouloir comprendre
Que nous sommes tous des Dédales bâtisseurs de labyrinthes
Des labyrinthes parsemés de précipices voilà comment qu’on est meurtri
Un quotidien répétitif d’une éternelle fourberie
Je reconnais avec résilience que je suis toujours dans ce labyrinthe
Qui est fréquenté par un nombre infini d’individus
Une réalité aberrante de l’une des facettes de la nature humaine.
Pourtant je me considère privilégié d’être un humain
Incarné dans une pratique de vie d’exploration de sens
Un quotidien répétitif d’un éternel sentiment.
Bernard, le camelot poète