Une solution innovante à la pénurie de main-d’œuvre!
Le Groupe Probex a rencontré les membres de l’équipe de Monsieur Jean Boulet, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, pour lui proposer une solution à la pénurie de main-d'œuvre que subissent les entreprises.
La structure actuelle de notre système québécois contraint un grand bassin d’individus à l’inactivité et à l’isolement, alors qu’ils pourraient participer à de nombreux projets collectifs dans une zone se situant entre l’aide sociale et l’emploi.
Notre expérience et nos nombreuses collaborations des dernières années dans le secteur manufacturier et agricole démontrent très clairement la contribution hautement significative que peuvent offrir nos stagiaires pour aider les entreprises à pourvoir des postes nécessitant peu de scolarité, de compétences spécifiques et qui impliquent souvent des tâches répétitives.
À défaut de posséder 100% des exigences nécessaires à l’atteinte du marché de l’emploi, certaines personnes en possèdent 25%, 50% ou 75% et leur contribution pourrait être mise à profit. Au lieu de cela, nous nous en privons, les laissant ainsi disqualifiés temporairement ou de façon permanente pour l’emploi.
Le Québec s’est doté d’une bonne structure et de bons programmes visant à favoriser l’intégration à l’emploi des personnes présentant diverses limitations. Toutefois, pour l’ensemble des personnes accueillies dans nos services de formation, et ciblées par notre proposition, la principale raison de leur admission n’est jamais la recherche d’un moyen d’améliorer leur situation financière, mais bien d’améliorer leur situation de vie.
En plus de favoriser la participation active des personnes vivant avec diverses problématiques d’adaptation sociale ou présentant des limitations fonctionnelles, le programme proposé au ministre permet à ces individus « catégorisés » comme des personnes invalides ou vivant avec une contrainte permanente à l’emploi, de répondre, dans le respect de leurs capacités physiques et mentales, à des besoins d’affaires réels.
Devant la réussite de notre modèle d’entreprise sociale, nous avons accompagné notre proposition d’une démarche qui permet de déployer rapidement la structure de nos programmes de formation et de développement à l’échelle du Québec.
Enfin, nous sommes bien conscients que notre proposition ébranle l’équilibre actuel de notre système et qu’elle nécessite une grande volonté politique. Devant les besoins criants de main-d’œuvre, j’invite le ministre à intensifier l’analyse de notre proposition afin d’accélérer son implantation de façon à moderniser la vision inclusive et participative de chaque citoyen québécois à l’économie et à la prospérité de notre société.