Commentaire d’un lecteur
Par André Richard, lecteur du Journal de rue de l'Estrie
Quel beau numéro que celui de juin/juillet 2021! Un vent de fraîcheur oxygéné d’optimisme l’habite. Plusieurs textes contribuent à ce sentiment de joie de vivre et surtout de foi en l’être humain, lequel, comme on le sait, peut être capable du meilleur et du pire. Qu’il me soit permis de faire référence à quelques textes tout en me retenant de les citer tous.
Le papier de Monique Turcotte « Quand la peur prend les commandes » (p.7), article réalisé avec clarté et intelligence, nous fait réfléchir à l’importance de laisser aux enfants la possibilité de vivre leurs expériences sans les surprotéger. Quel beau cadeau à leur offrir. Il leur est ainsi permis de faire des découvertes tout en actualisant leur potentiel sans pour autant mettre leur sécurité et encore moins leur vie en danger. La leçon qu’ils retiendront de leurs expérimentations n’en sera que plus intense.
Dans le même ordre d’idées, le poème de Jean-Marc Lemay « On m’avait dit » (p.15) met l’accent sur la foi en l’homme en opposition à tout ce qui peut le détourner de sa route vers le plein épanouissement. S’en remettre à des divinités pour grandir ou solutionner nos problèmes nous empêche d’exploiter à fond nos capacités. Comme la chaleur et l’eau permettent à la semence dans le sol de produire une magnifique fleur, la valorisation et l’estime de soi entraînent l’humain vers les plus grandes réalisations.
Finalement, le film « Le club Vineland » dont parle Jean-Marc Lemay (p.14) démontre sans l’ombre d’un doute que l’être humain recèle des richesses qui ne demandent qu’à être mises à jour et exploitées. Ce numéro nous change d’éditions antérieures traitant de sujets importants et bien réels, mais qui laissaient voir des côtés plus sombres de l’humanité.
Encore bravo à toute l’équipe du Journal de rue pour l’air frais apporté. Au fil des mois et des années, ce périodique gagne en maturité pour le plus grand plaisir de toute la communauté!
