Hiver B : Nuit noire d’hiver
La grisaille de l’hiver me fait errer
Le contentement des arbres se déploie
L’humeur de l’étang se cristallise, miroir
Le vent tournoie et la neige se caresse
Les étoiles ne connaissent pas nos saisons froides
Les paysages hivernaux bleutés par le froid mentholé
Sublime froid d’hiver qui enivre la nature
L’éclatante beauté des reliefs panachés d’un duvet blanc neigeux
L’infini horizon se courbe sous la pression de l’hiver.
Froidure d’hiver, tu déverses ta fébrilité dans le vent
Le noir vent d’hiver qui souffle avec une agitation excessive
Nuit glaciale, je crains ton humidité noirâtre
Errer le soir emmitouflé dans une pelisse feutrée
Contenter les paysages endormis dans son linceul blanc
L’hiver pénètre mon esprit, mon corps, lui, il suinte
Sans prévenir, une errance méditative commence
Sous le regard des étoiles, fêlure, se produit
Une gerbe de lumière infinie, la magnificence hivernale
Au-delà du nord du nord, il y a les étoiles qui ne connaissent pas nos saisons.