Hiver B : Nuit noire d’hiver

1 février 2022 | Par Bernard Couture | Poésie, vol. 20, no 1

La grisaille de l’hiver me fait errer 

Le contentement des arbres se déploie 

L’humeur de l’étang se cristallise, miroir 

Le vent tournoie et la neige se caresse 

 

Les étoiles ne connaissent pas nos saisons froides 

Les paysages hivernaux bleutés par le froid mentholé 

Sublime froid d’hiver qui enivre la nature 

L’éclatante beauté des reliefs panachés d’un duvet blanc neigeux 

L’infini horizon se courbe sous la pression de l’hiver. 

 

Froidure d’hiver, tu déverses ta fébrilité dans le vent 

Le noir vent d’hiver qui souffle avec une agitation excessive 

Nuit glaciale, je crains ton humidité noirâtre 

Errer le soir emmitouflé dans une pelisse feutrée 

Contenter les paysages endormis dans son linceul blanc 

 

L’hiver pénètre mon esprit, mon corps, lui, il suinte 

Sans prévenir, une errance méditative commence 

Sous le regard des étoiles, fêlure, se produit 

Une gerbe de lumière infinie, la magnificence hivernale 

Au-delà du nord du nord, il y a les étoiles qui ne connaissent pas nos saisons. 

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