Se plier en quatre comme un drap contour!
Depuis quelques années, on nous parle de la charge mentale. Le concept est facile à intégrer quand on donne l’exemple de la maman qui doit penser à tout pour son noyau familial (rendez-vous, tâches domestiques, organisation, devoirs des enfants, etc.).
Selon l’Institut de la statistique du Québec, en 2015, les femmes de 25 à 64 ans consacraient en moyenne 1 h 08 par jour de plus aux activités domestiques que les hommes du même âge. Les statistiques ne mentent pas, mais ces exemples ne sont que la pointe de l’iceberg. Les organismes venant en aide aux femmes observent jour après jour beaucoup de travail invisible qu’elles doivent effectuer et celui-ci est en lien avec les systèmes qui les désavantagent.
Elles doivent prendre du temps pour aller porter plainte, remplir des demandes au programme d’indemnisation pour les victimes d’actes criminels, se reloger et assumer les frais du déménagement. Nous rencontrons même des femmes qui doivent effectuer des démarches telles que contacter les instances gouvernementales à la suite de fausses informations faites dans leurs dossiers par un ou une agresseur. Ces gestes impliquent parfois de grosses pertes de revenus, ce qui ajoute à la charge mentale.
Le mercredi 8 mars, nous soulignons la Journée internationale des droits des femmes et nous nous demandons : est-ce normal que le poids de la violence pèse sur le dos des victimes? Qu’elles doivent prendre congé ou être en arrêt de travail pour mobiliser leur énergie à régler des demandes et des formulaires?
Si vous avez besoin d’aide, contactez-nous au 819 835-9272 ou à info@maisonsejour.org.