PABLO : la première Politique d’achat bioalimentaire local
Reconnaissant l’importance du développement agroalimentaire local et souhaitant contribuer concrètement au développement économique des entreprises du territoire, la Ville adopte sa toute première Politique d’achat bioalimentaire local (PABLO). Cette initiative vise à établir des cibles claires pour qu’une plus grande proportion des repas et collations achetés dans le cadre des opérations de la Ville provienne de sources locales.
La PABLO encouragera le développement de l’économie locale, contribuera à l’atténuation des impacts environnementaux et à la maximisation des retombées sociales. Elle incitera également un plus grand nombre de fournisseurs à s’approvisionner localement.
Adoptée dans la foulée de la mise en œuvre du Plan de développement de la zone agricole, cette politique a été développée en collaboration avec plusieurs acteurs du milieu agricole local, soit Entreprendre Sherbrooke et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et l’UPA-Estrie.
« La Ville fait preuve de leadership en adoptant cette première politique d’achat bioalimentaire local. J’imagerais en disant que notre garde-manger regorge d’aliments frais, de qualité et produits par des gens de chez-nous. Il était temps de valoriser ce garde-manger plutôt que d’aller à l’épicerie. Soutenons nos productrices locales et producteurs locaux et souhaitons que cette initiative encourage d’autres commerces et institutions à nous suivre. » - Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke.
« Selon des principes de cohérence et d'exemplarité, nous nous devions comme municipalité d'adopter une politique qui favorise l'achat local et nos productrices locales et producteurs locaux pour nos achats alimentaires. J'ai toujours eu à cœur de promouvoir l’achat local et de développer des circuits courts pour nos producteurs et transformateurs. C'est au programme du conseil municipal et c'est ce que nous mettons en place avec cette politique. Les avantages écologiques sont également indéniables puisqu'une diminution de GES va de pair avec la réduction des transports des aliments. Nous espérons inspirer d'autres à se joindre au mouvement. » - Christelle Lefèvre, présidente de la Commission du développement économique et présidente du comité de suivi du Plan de développement de la zone agricole (PDZA).