Fidèles ambassadrices des friperies

15 août 2023 | Par Monique Turcotte | Camelots, Société, vol. 21, no 4

Kathleen Girardelli

Kathleen © Jean-François Dupuis

Si vous fréquentez régulièrement le Comptoir familial, rue Bowen Nord, vous devez parfois y rencontrer Kathleen Girardelli, toujours bien mise, à la recherche d'une bonne aubaine. En fréquentant cette friperie, tout près de son lieu de résidence, Kathleen trouve non seulement ce dont elle a besoin pour se vêtir ou pour décorer son appartement, mais c'est aussi devenu pour elle un lieu de rencontres où s'échangent les bonjours et les regards. Même si Kathleen visite parfois d'autres friperies du centre-ville, elle reste fidèle au Comptoir familial dont elle connaît tous les présentoirs.

Kathleen surveille fidèlement les dernières livraisons de nouveaux vêtements et d'articles divers; elle possède le flair de trouver le bon article au bon moment. Elle donne en exemple qu'au temps de canicule, elle n'a pas hésité à acheter un manteau d'hiver tout juste arrivé à la friperie et affiché au prix de 3,00$. « C'était une occasion à ne pas manquer vu la qualité du vêtement. Il me sera utile l'hiver prochain. Ces articles partent très vite », me confie-t-elle. Si, la saison prochaine, elle vous offre un numéro du Journal de rue sur son point de vente, il est fort possible qu'elle porte alors un chaud manteau de couleur… qui connaîtra une deuxième vie en gardant Kathleen bien au chaud.

L'intérêt évident que porte Kathleen envers le Comptoir familial est à la fois économique, écologique et communautaire. Son témoignage est une invitation à donner les objets et vêtements qui ne nous sont plus utiles, afin qu'ils profitent à d'autres personnes tout en respectant notre environnement.

Merci, Kathleen pour ce partage. Ton témoignage éclairant fait bien connaître la mission d'une friperie qui redonne à la communauté.

Louise Gauthier

Louise © Jean-François Dupuis

Quelle que soit la saison, si vous rencontrez Louise Gauthier à son point de vente du Journal de la rue de l'Estrie au Maxi, rue Portland, vous ne manquerez pas de remarquer l'élégance qui se dégage de sa tenue vestimentaire. Soucieuse d'harmoniser les couleurs tout en respectant le style qui lui plaît, Louise se procure tous ses vêtements et les accessoires dans les friperies. Elle visite régulièrement Estrie-Aide, cherche les nouveautés et ne manque aucune aubaine, si bien sûr, le besoin est là. Louise n'achète aucune marchandise inutile, mais elle sait dénicher un article pour sa cuisine, pour la literie, un bibelot ou un tableau pour égayer son foyer. Louise est une fervente utilisatrice des biens offerts en friperies où elle tombe souvent sur des vêtements et accessoires griffés. Ce jour-là, elle portait fièrement un joli sac à main de marque connue qui, peut-on savoir, a peut-être une longue histoire à raconter !

Louise m'a gentiment accompagnée à Estrie-Aide pour une visite guidée des lieux où elle circulait aussi aisément qu'un poisson dans l'eau entre tous les supports de vêtements suspendus et les étagères d'articles divers. Les départements pour femmes et enfants, la section « coquetterie », celle réservée aux articles pour le foyer, rien ne lui a échappé.

Elle était à la fois fière et heureuse de me présenter sa fille, Joanie, employée à Estrie-Aide, une excellente conseillère qui connaît la marchandise offerte et guide la clientèle avec courtoisie et compétence. Sa disponibilité et son engagement envers cette œuvre communautaire étaient évidents et communicatifs.

Merci, Louise pour ta disponibilité et merci Joanie pour ton chaleureux accueil.

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