Le deuil et les vacances
Voilà, on y est! Le temps des vacances est bien entamé! Évidemment, la notion de vacances est d’abord personnelle. Pour certains, il s’agit d’un salutaire temps d’arrêt, alors que pour d’autres, le concept de vacances ne s’applique pas s’il n’y a pas un dépaysement, un déplacement.
Il faut aussi dire que la notion est résolument influencée par notre situation d’emploi, de ressources financières disponibles ou simplement par une complexité du statut familial lui-même.
Les vacances peuvent être propices à la nostalgie, aussi. Surtout si on a perdu quelqu’un de significatif plus ou moins dernièrement. Le deuil étant une dynamique, il ne disparaît pas complètement après une période prescrite.
Des questionnements s’invitent parfois dans nos réflexions. Est-ce que je devrais retourner au même endroit où on a été tellement heureux ensemble? Est-ce que je trahis, à la limite, le souvenir de la personne décédée en vivant des moments heureux en vacances sans lui, sans elle? Est-ce que, au contraire, je devrais y aller quand même, au risque d’être très nostalgique pendant la séquence?
La place de la personne décédée
Si les questions sont nombreuses, il faut bien admettre que les réponses ne sont pas universelles!
C’est là que les rituels tout simples peuvent prendre une réelle importance. Je peux décider d’apporter, dans mon bagage, un objet qui appartenait ou qui rappelle simplement la personne décédée. Ou encore, porter une casquette, un bijou, un chandail qui appartenait à cet être cher et qui viendra discrètement signifier qu’on ne l’oublie pas. On peut donc décider de « l’amener avec nous » lors d’un périple. Même pas besoin d’en parler aux autres!
Si le deuil est une question toute personnelle, les façons d’évoluer dans le deuil le sont aussi!
Dans les premiers mois d’une période de deuil, il est parfois salutaire de se retrouver seul. À un certain moment, il faut cependant en arriver à se donner le droit d’avoir du plaisir, de rire, de profiter du bon temps avec des amis et d’autres proches.
« Continuer à vivre ma vie n’est pas trahir ce qu’on a vécu ensemble! », me disait une dame. Et elle continuait en disant : « De toute façon, mon chum n’aurait pas aimé que je reste là, à broyer du noir! »
Je me dis que quand on en arrive à se demander ce que dirait le défunt dans pareille circonstance, c’est sûrement qu’on a déjà un bon de fait dans la dynamique du deuil!
François Fouquet, directeur général de la Coopérative funéraire de l’Estrie
En plus de connaître les dates et lieux des funérailles, vous pourrez y laisser un mot de sympathie à l’attention des proches ou de la personne défunte. Dans certains cas, vous pourrez même assister virtuellement à la cérémonie en direct ou en différé.
Vous ne serez pas présents à la cérémonie, mais souhaitez offrir un présent réconfortant à la famille endeuillée ? Par le biais du site de la Coopérative funéraire de l’Estrie, il est possible d’acheter fleurs ou repas qui leur seront remis.
Posez un geste environnemental, faites planter un arbre à la mémoire du défunt après la rédaction de votre mot de sympathie. C’est une belle manière de voir se poursuivre la vie après la mort.
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