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Le bonhomme Sept-Heures. Ma mère à perdu la boule encore une fois. Personne ne comprend rien à son charabias. Elle s’est levée avant le soleil et du cou son brassage de chaudron a réveillé toute la famille, ycompris le perroquet qui s’est mis à jaspinner au fond de sa cage. Un vrai déchaîné! Elle voulait faire des crèpes : des petites montagnes de farine jonchait le comptoir, un œuf avait glissé sur le plancher et le jaune dégoulinait le long d’une armoire. Son discour était si incohérant que même mon père n’arrivait pas à entrée en contact avec elle. Ils sont partis en ambulance tous les deux et moi, je vais me faire garder chez mes grands-parent à quelques rues de chez nous. * Mon grand-père sent le tabac fort et ma grand-mère le jasmain. Je les aime également tous les deux. Ils me chouchoutent, me bercent, me bourrent de nananes. À la brunante, mon grand-père a toujours une histoire à raconter. Un soir de novembre, il me parle du Bonhomme Sept-Heures. Paraîtrait que ce vagabond ramasse les enfants qui refuses d’aller au lit avant sept heures. Paraîtrait même qu’il leur jette du sable dans les yeux pour les aveuglés et qu’il les emprisonne dans la grosse poche de jute qu’il traîne toujours sur son dos. Quand je demande à mon grand-père ce qui arrive à ces enfants, il jure que jamais ils ne revoient leurs parents. Tôt après le souper, j’implore ma grand-mère de venir me border. Je veux vite dormir et retrouver ma mère au réveille. Même si elle a des fils qui se touchent au plafond, comme dit le docteur.