Catégories :
Femmes

Le centre d’hébergement pour femmes itinérantes du Partage St-François

1 août 2018 | Par Véronique Lemay | Femmes

Le Partage St-François a inauguré, le 28 juin, une maison d’hébergement pour femmes itinérantes. La Maison Marie-Jeanne qui se veut un lieu de réinsertion sociale où les femmes, avec l’aide d’intervenantes sociales, pourront élaborer un plan de vie afin de reprendre du pouvoir sur cette dernière. Ce projet a démarré suite à une prise de conscience des besoins des femmes fréquentant les services du Partage St-François. En effet, 20 % de la clientèle qui utilise ldes différents services du Partage St-François est féminine. L’organisme voulait leur offrir à ces femmes la chance de trouver un lieu pour s’installer pendant un an et ainsi leur permette de réaliser un projet de réinsertion sociale. 

maison Marie-Jeanne
Sébastien Laberge, directeur du Partage Saint-François, et Sandra Boutin, intervenante responsable à la Maison Marie-Jeanne.

Pour financer cette maison d’hébergement, le Partage St-François a eu reçu une contribution du CIUSSS de l’Estrie-CHUS  et du gGouvernement fédéral dans le cadre de la sStratégie des partenariats de la lutte contre l’itinérance (SPLI) et du CIUSSS de l’Estrie-CHUS. Avec ce budget, la Maison Marie-Jeanneelle pourra être fonctionnelle opérationnelle pendant unpour 1 an. Les responsables du projet et comptent sur les dons du public qui fréquente le comptoir du Partage St-François pour pérenniser la ressource. Pour mettre en place cette maison, le Partage St-François a instauré un comité de pilotage avec différents partenaires, dont la coalition Coalition pour le travail de rue et la coopérative d’habitation L’Autre-Toit. La mission de ce nouveau projet est en parfaite cohérence avec les services du Partage St-François et va permettre de créer de la cohésion entre les différents milieux d’intervention.  

La maison compte huit chambres, deux salles de bain et, deux lits de transit. Pour accéder être admises dansà cette maison, les femmes doivent suivre le même processus sera le même que pour l’hébergement adu Partage St-François : évaluation, intégration et, implication dans la maison. Les femmesElles doivent être en mesure de vivre en groupe, de suivre un cadre de vie, de suivre respecter des règles et de participer aux tâches de la maison.  Après leur intégration, elles établissent des objectifs selon leurs besoins avec les intervenantes du milieu. Leur plan de vie sera personnalisé et adapté à leur situation. L’approche que préconise le Partage St-François en est une globale, centrée sur les forces des femmes dans une optique de responsabilisation et de reprise du pouvoir sur leur vie. La clientèle visée par la Maison Marie-Jeanne peut présenter différentes problématiques dont de: santé mentale et, de consommation de même que, des problèmes relationnels et, majoritairement, elle présentera plus d’une problématique en même temps. 

Lors de L’inauguration officielle, j’ai pu visiter la Maison Marie-Jeanne. Elle se veut un lieu accueillant où les femmes pourront se reposer et entreprendre une démarche de réinsertion sociale dans un environnement sécuritaire. La première femme a été accueillie le 5 juin dans un lit d’urgence et, à ce jour, elles sont 5 résidentes. Pour profiter des services  de la Maison Marie-Jeanne, il suffit de se présenter directement au Partage St-François, d’appeler ou d’être référée par un autre organisme. Pour contribuer au financement du Partage St-François et, à tous les services qu’offre cet organisme, incluant la Maison Marie-Jeanne, il suffit soit de faire don d’articles usagers ou d’aller acheter au comptoir du Partage St-François, situé au 585, rue Wellington Ssud. On y trouve  qui vend de tout : meubles, accessoires, vêtements, etc. Ou encore d’aller déposer nos articles usagés à la même place. Alors, Bbonne chance à la Maison Marie-Jeanne, un projet qui poursuit une mission essentielle à la société et aux femmes dans le besoin. 

Partagez
[TheChamp-Sharing]