Réalité non plurielle
Sainte morte, tu demeureras toujours une abomination
Tu as le visage voilé d’un linceul
Qui ose te regarder ressent un effroi mêlé de stupeur
Ton odeur nous donne une envie de vomir
Un violeur d’âme qui se nourrit de notre chair.
Sainte morte, est-ce que tu te nourris de nos pleurs ?
Au-delà de nos pleurs, tu aimes nous faire peur
Ton appétit abyssal ne peut être rassasié
Sais-tu que ta présence prolongée peut provoquer le chaos ?
Lorsque le chaos s’installe
Ce qui est détestable chez l’humain se révèle
Sainte morte, tu as plusieurs visages voilés par la même intention
Nous faire croire que tu appliques une justice impeccable
Tu n’es pas authentique, il y a de la fourberie
Trahison lorsque tu provoques des hécatombes pour te rassasier.
Pardonne-moi, j’aime pas ta désinvolture
Tu devrais t’ouvrir les veines aux quatre vents