Disposer du bout des doigts
L’appellation Slow life a vu le jour dans les années 80. Plus précisément, c’est en 1986 que Carlo Pétrini, un journaliste sociologue, crée en Italie le mouvement Slow food en réponse au Fast food. L’art de vivre slow nous invite à insuffler plus de lenteur dans les différentes sphères de notre vie telles l’alimentation, les relations, la consommation, le travail, le loisir. C’est une manière de vivre plus sainement en dégustant la saveur des moments, des actions, des sensations. En ce sens, si on se donnait quelques idées pour créer tranquillement, avec presque rien? Voici donc quelques activités douces à faire en toutes saisons, seul ou en famille. Ces quelques minutes de création vécues au ralenti peuvent vraiment être plus stimulantes qu’on le pense.
Iris: reportage photo dans ton quartier
Sur quelques semaines à la saison de ton choix, détermine un sujet à photographier. Observe les plantes, le ciel, ou les arbres pour en capter les changements sous différents points de vue. Sur une base régulière, prends quelques minutes pour embrasser du regard les végétaux de ton quartier et saisir la progression des bourgeons, des feuilles, de leurs couleurs. En collectant ainsi ces photos, tu développes une relation plus intimiste avec les éléments vivants du décor qui est juste là, tout près.
Land Art : composition éphémère avec des matières naturelles
Que ce soit dans un parc urbain, en forêt ou dans ta propre cour, utilise les branches tombées au sol, feuilles, fruits et pierres variées pour réaliser des assemblages éphémères. Cette activité vieille comme le monde est l’occasion de former un cercle, une spirale, une guirlande, un damier au sol, en n’utilisant ni colle, ni papier collant. Pour chaque résultat, il est intéressant de le photographier pour en garder une trace, puisque le vent l’emportera. Ou peut-être prendras-tu plaisir à tout désassembler toi-même…
Les p’tits papiers : valoriser les retailles
Si tu bricoles régulièrement, tu as probablement un bazar de retailles et des restes issus de projets antérieurs.
Vide cette boîte de retailles de papier, carton, tissus pour en faire l’inventaire.
En les disposant sur une table ou sur un grand carton, ils deviennent comme des mots que l’on peut assembler par la suite. Y a-t-il des correspondances de formes, de couleurs, de lignes? Que racontent ces parcelles hétéroclites? Par l’imaginaire, le cerveau cherche à identifier la forme abstraite. Laisse ton intuition guider tes mains. Qui sait quelle histoire surgira de ces petits riens anodins.