Quand les poules auront des dents
« On se reverra quand les poules auront des dents! », lui dit-il. Par conséquent, cela n’arrivera sans doute à aucun moment. De fait, comme les poules n’auront jamais de dents – du moins, c’est peu probable – cette ironie exprime une action ou un événement dont les chances d’arriver sont minces, voire nulles.
Selon les régions, nous entendrons d’autres équivalents synonymiques tels « la semaine des quatre jeudis », « remettre aux calendes grecques » ou « un de ces quatre ». Même si l’expression ne possède pas de stricts équivalents à l’étranger, on peut entendre les Anglais dire « quand les cochons voleront », les Espagnols déclarer « quand les grenouilles auront des poils » ou les Allemands affirmer « quand les poissons apprendront à voler ».
Chères langues, truffées d’idiotismes qui les teintent si bien en leur donnant vie et richesse. Des expressions à « clouer le bec », non?