Les bonnes nouvelles du Journal de rue
Nous sommes heureux de vous annoncer que vous pourrez dorénavant lire huit numéros du Journal de rue de l’Estrie par année, soit deux de plus qu’avant ! Cette nouvelle a de quoi réjouir nos camelots qui, comme vous le savez peut-être, sont des travailleurs autonomes tirant un revenu d’appoint de la distribution du journal (2 $ par copie vendue et des pourboires occasionnels leur reviennent).

Publié bimestriellement (une fois tous les deux mois), le journal comptait des ventes nettement moins nombreuses les deux dernières semaines de distribution. « Tout le monde nous dit qu’ils l’ont déjà acheté », nous rapportaient les camelots. En plus d’être démotivant pour eux, cela rendait la planification de leur budget mensuel plutôt difficile.
Nous aurions voulu réduire le délai de publication plus tôt, mais pour produire plus de numéros, il fallait trouver le budget. À elle seule, la vente du journal ne nous permet pas de payer tous les frais de sa production. C’est grâce à la constante générosité de nos donateurs, de nos membres, de nos partenaires et de nos collaborateurs que nous pouvons enfin annoncer la publication de ces numéros supplémentaires du Journal de rue.
C’est aussi grâce à vous, précieuse clientèle de nos camelots, que ce projet d’évolution se concrétise. Les camelots ont chaleureusement témoigné leur gratitude à l’équipe de production et nous tenions à vous partager cette reconnaissance, car sans vous, rien de cela n’aurait été possible.
Lisez l’article de notre directeur adjoint pour apprendre quel mot remplace le tirage bimestriel de votre journal qui sera dès maintenant publié toutes les six semaines.
L’itinérance en « vedette »
Ce n’est pas un thème joyeux, mais l’automne est propice à cette réflexion et il est important d’en parler.
Pourquoi particulièrement l’automne ? La Nuit des sans-abris se tient chaque année à cette période, car c’est là que les choses se corsent au Québec pour les gens sans domicile : trouver un abri devient une question de survie pour ne pas mourir de froid.
Nos collaborateurs et collaboratrices vous livrent une série d’articles inspirés par cette triste réalité. C’est le savoir qui nous rend plus forts et qui guide nos actions.
Malgré la noirceur de ce sujet, nous croyons qu’ensemble il est possible de changer les choses et d’apporter un peu de lumière à ceux et celles qui en ont grandement besoin.
Conférence Je vêts bien
C’est devant une salle presque comble que s’est déroulée l’activité de financement organisée par Luc Breton, président du Journal de rue de l’Estrie et analyste en comportement vestimentaire.
Ponctuée d’humour et bourrée d’informations pratiques, cette conférence a captivé l’auditoire rassemblé à la Maison bleue du Domaine Howard.
Nous tenons à remercier les gens qui ont fait de cette soirée une réussite à la hauteur des attentes : les bénévoles du comité organisateur, les personnes qui ont cuisiné de petits desserts savoureux pour nos invités, le Café Pain voyageur et l’Association des auteures et auteurs de l’Estrie. Grâce à leurs efforts, notre objectif d’amasser 3000 $ pour le Journal est atteint.



