Hiver -A-
Sidéré par le froid, je respire l’hiver
Les extases planantes de la ciselure du froid
Mes cheveux goudronnés de givre subliment mon esprit
Le froid ce mur invisible transfigure ma conscience
La marche du temps ralentie par le mur du froid
Tout devient nuancé, semblable à une réalité atterrée
Une présence d’esprit différente qui ne décrit plus la réalité
Je deviens conscience du faisceau de la vie qui radie l’ensemble du vivant
Le marcheur que je suis poursuit son chemin en hiver
Le brouillard du petit matin illumine la forêt
La magnificence de ce spectacle éblouit mon esprit
Le froid matinal accentue les états de lumière, frisson
Une matinée froide d’hiver une musique me vient à l’oreille
Le vent, en chœur avec la forêt, chante la nature
Est-ce dû au froid, j’ai l’impression de voir de la poésie
La nature détient ce pouvoir créateur qui illumine notre inspiration
Il y a une pudeur à dévoiler notre imaginaire créateur