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Poésie
vol. 19, no 6

Hiver -A-

27 janvier 2022 | Par Bernard Couture | Poésie, vol. 19, no 6

Sidéré par le froid, je respire l’hiver 

Les extases planantes de la ciselure du froid 

Mes cheveux goudronnés de givre subliment mon esprit 

Le froid ce mur invisible transfigure ma conscience 

 

La marche du temps ralentie par le mur du froid 

Tout devient nuancé, semblable à une réalité atterrée 

Une présence d’esprit différente qui ne décrit plus la réalité 

Je deviens conscience du faisceau de la vie qui radie l’ensemble du vivant 

 

Le marcheur que je suis poursuit son chemin en hiver 

Le brouillard du petit matin illumine la forêt 

La magnificence de ce spectacle éblouit mon esprit 

Le froid matinal accentue les états de lumière, frisson 

 

Une matinée froide d’hiver une musique me vient à l’oreille 

Le vent, en chœur avec la forêt, chante la nature 

Est-ce dû au froid, j’ai l’impression de voir de la poésie 

La nature détient ce pouvoir créateur qui illumine notre inspiration 

Il y a une pudeur à dévoiler notre imaginaire créateur 

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